Les internautes se sont rapidement imprégnés de Google :
Très rapidement, les internautes sont passés de la recherche grâce au mot-clé à celle avec des phrases ou expressions plus longues. En juillet 2002, on estime que les recherches comprenaient déjà 3 mots-clés ou plus.
C’est le moment où Google est passé d’un simple moteur de recherche à un outil de vie.
Autre véritable innovation, le changement de langue pour Google. Le moteur de recherche à ajouté à son palmarès des paramètres permettant de changer la langue ou même le pays des sites recherchés. L’écart technologique avec ses concurrents s’est creusé davantage .
Grâce à ce succès fulgurant et aux capitaux d’investisseurs, des ingénieurs ultra-compétents ont été recrutés pour améliorer de façon significative les prestations offertes.
La popularité comme facteur de pertinence :
Les deux fondateurs de Google n’ont cessé de se poser la question « Comment améliorer davantage la pertinence des résultats affichés aux utilisateurs ? ». Ils se sont rendu compte que bien évidemment en 1998, il était impossible d’un point de vue technologique, de tendre à des compétences humaines et c’est toujours le cas aujourd’hui. D’autre part, le développement de logiciel permettant d’interpréter des contenus allait être beaucoup trop lourd en terme d’espace de stockage. Il fallait donc trouver des alternatives afin d’améliorer la pertinence des recherches Google.
Une page populaire est une page intéressante :
Concrètement, on pourrait partir du principe qu’une page qui est plus consultée qu’une autre est plus intéressante, donc devrait apparaître dans les premiers résultats d’une recherche. Mais prenons un exemple qui est cité dans le livre « ce que Google veut ».
On demande à un journaliste d’interviewer le meilleur scientifique durant un colloque de physique quantique. Le journaliste sera bien embêté, puiqu’il ne connaît aucun scientifique et de plus il ne maîtrise pas le sujet dont il est question.
Logiquement, il va assister aux conférences de chaque scientifique et voir qui a un auditoire plus large. C’est le même principe pour les fondateurs de Google. Entre deux pages qui ont un contenu similaire, celle qui dispose de plus de liens vers son site est forcément la meilleure des deux.
Cependant, cette méthode ne garantit rien, le journaliste peut avoir faux sur toute la ligne. En effet, le scientifique a pu inviter de nombreux collègues afin de remplir sa salle, cependant un autre de ces confrères peut être meilleur dans son domaine sans avoir une salle pleine. Son discours peut être plus intéressant et enrichissant. Cet aspect a été pris en compte par Larry Page et Sergueï Brin, ils ont compris que tous les liens ne se valent pas.
Il faut vérifier la source de ses liens, de quel site proviennent-ils, est ce que ce site est fiable…
Chaque page va donc porter une « note de fiabilité » comme je l’appelle. Un blog avec peu de contenus, qui n’est pas alimenté régulièrement aura forcément une note faible contrairement à un site de référence comme Yahoo qui est reconnu depuis bien longtemps.
Il faut être populaire auprès de personnes populaires : il existe un outil (un algorithme) pour analyser la popularité des liens qui renvoient vers un site. Cet outil, c’est Pagerank qui mesure quantitativement la popularité d’une page web. Ces données étaient auparavant dévoilées publiquement, mais depuis 2013 vous ne pouvez plus connaître le score de vos pages.
Une indispensable cooptation par ses pairs :
Pour continuer sur notre exemple de colloque de physique quantique, un autre élément est à prendre en compte. Finalement, il ne suffit pas seulement d’être populaire auprès de personnes populaires.
Imaginons qu’un scientifique et un homme politique soient invités et décident d’aller dans deux salles différentes. Certes, les deux hommes possèdent une popularité égale. Cependant, le scientifique possède un jugement bien plus opportun.
La popularité de la page dont provient le lien ne suffit pas à juger la pertinence de votre contenu. Il est également important que celle-ci concerne le même thème pour que cela soit concordant. Si votre site parle d’animaux, des liens présents sur des sites de vétérinaires et d’animaleries seront plus pertinents que des liens provenant d’un site de moto ou de carrosserie. Pour un pagerank qui est égal, un lien présent sur un site d’animalerie est bien plus intéressant qu’un lien posté sur un site de voiture.
Pour résumé, les deux fondateurs de Google ont su se démarquer en 4 points pour juger de la pertinence d’une page:
- Le nombre de liens qui envoient vers votre page et un élément essentiel.
- La valeur du lien qui dépend du classement Pagerank de la page dont il provient.
- Une page qui a un thème similaire à la vôtre sera plus pertinente.
- Bien sûr moins une page contient de liens, plus ceux-ci sont qualitatifs.
Pour en revenir à ce que nous disions au début, tous les arguments présentés ont démontré comment Google a su se positionner en tant que leader. Les notions comme pageranks ont donné naissance au netlinking. C’est une notion essentielle au référencement qui s’est développé au fil des années. Ils ont développé une analyse bien plus précise de l’algorithme de Google.
Mais qu’est-ce que le netlinking ? Et bien tout simplement, c’est la création du nombre de liens hypertextes qui mènent vers un site web à partir de sites dont le public correspond à celui visé (nous revenons aux notions vues précédemment). Évidemment certaines personnes ont profité de la faille de Google pour créer massivement des liens et ainsi manipuler l’algorithme du PageRank. Aujourd’hui, ses comportements sont sanctionnés par une perte de position.
Pourquoi obtenir des liens en provenance d’autres sites ?
Les backlinks sont des éléments essentiels pris en compte par Google. Pour un site A ayant un PageRank de 4, il est intéressant de recevoir un lien d’un site B ayant un Pagerank de 6 (donc doté d’une plus forte notoriété).
Le pagerank n’est plus, mais les backlinks sont toujours pris en considération par Google pour mesurer la popularité d’une page.
Un bon lien, donc avec un bon score possède un trust low et un citation low élevé (note comprise entre 0 et 100). Le trust low, correspond à la qualité des backlinks vers votre site, plus le site est de confiance plus le trust flow sera élevé. Et le citation flow représente la quantité de backlinks vers votre site, plus il y a de liens entrants plus le citation flow sera élevée.
Un bon lien provient d’un site qualitatif et d’un site qui a acquis de la notoriété.
Le lien doit se situer au-dessus de la ligne de flottaison (base de la page), et le texte doit être cliquable (ancre de liens).
Les liens dofollow servent au référencement, Ce sont des attributs HTML pour permettre aux robots de suivre les liens. Cela produit à votre site web pour obtenir un pagerank plus élevé.
80 % en dofollow (sert au référencement) et 20 % en nofollow (Google ne suit pas)
Les liens nofollow sont parfaitement fonctionnels pour les visiteurs, mais il est ignoré par les moteurs. Il ne permet ni d’augmenter le PageRank et n’a aucune valeur SEO. Les liens Nofollow ne transmettent rien, mais permettent de générer du trafic sur votre site Web.